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1. |
Adieu l'espèce
04:29
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SAMSON :
La tempête se rapproche, on s'entête, on s'accroche
Sept piges de SOS mais quand est-ce qu'on raccroche ?
J'ai passé mon adolescence en prose
Je me fous de ta reconnaissance en connaissance de cause
Je m'éclate la cavité au-delà des lois de la gravité
En clair, endroit = enfer, je préfère l'envers et l'habiter
Mais au final, même quand je m'égare
Je retrouve le chemin de la raison comme une maison pour un clébard
Le bon, le mauvais, les choix sont durs à dompter
Parce que oui, on les aime autant qu'on veut les tromper
Je m'attache rarement, me dégage d'engagements
Écriture et langage font gage de soulagement
Je cache ma pudeur derrière des injures, nique
La déferlante de violence est cathartique
De l'aneth sur mon saumon, de la persillade dans mes moules
Lèche-moi le crâne comme si c'était ma 3ème boule
L'avenir est une insulte, regarde-moi
La liberté, c'est l'illusion d'avoir le choix
Et je me perds dans ma routine…
Quand je suis clean je veux être stone, quand je suis stone je veux être libre
Ni gloire, ni rançon, j'emmerde tes mercis
Je me fous de nos chansons, de ce qu'on a construit
J'emmerde ce verger, sa récolte et ses fruits
Sans étoile du berger, je me noie dans la nuit
REFRAIN
Dernier SOS
Vaisseau, bris de glace, fusée de détresse
Dernier SOS
Cosmos, carcasse, commande, crash test
Dernier SOS
Hors de l'atlas, moteur en pièce
Clarté laiteuse, lumière épaisse,
Fin périlleuse, adieu l'espèce...
ZRAN
C’est le déclin, le vaisseau tangue et vacille
Suite et fin, quand plume et langue fatiguent
Comment ça va se terminer ? J'sais pas, j'ai pas d'idée
J'reste là, sans paniquer, dans ma tête, agité
Bien sûr qu’il est temps de jeter les gants, depuis toujours
Zran et Samson, c’est les noms de nos accidents de parcours
Enterre-nous dans le Cœur de l’Hydre jusqu’au prochain essai
Et reçoit ces titres comme un faire-part de décès
Collégien à l’heure des premières rimes empilées
Enivré, j’ai vu mes notes empirer, sans filet
Je me suis jeté dans le vide sans peur comme un décérébré
Mais quinze années plus tard, qu’ai-je donc vraiment à célébrer ?
Échecs ou réussites, le succès demeure fantôme
Préposé à la fuite errant dans le cyclone
Vraiment rien ne m'abrite, les yeux derrière les paumes
La cécité pour suite, j'en ai tous les symptômes
Strophes acerbes, poste-cassette, discipline assidue
Mode d’ascète, cause ta perte, plume trempée dans la ciguë
Taciturne et concis, la patience aidant
J'aime être compris, pas omniprésent
Je préfère le fond à la forme, peu importe l’âge
Écrivez vos punchlines, nous, on s’occupe des adages
Bientôt poussière étoilée dans le ciel voilé
Deux frères de son dans leur voilier par leurs voix liées
REFRAIN
Dernier SOS
Vaisseau, bris de glace, fusée de détresse
Dernier SOS
Cosmos, carcasse, commande, crash test
Dernier SOS
Hors de l'atlas, moteur en pièce
Clarté laiteuse, lumière épaisse,
Fin périlleuse, adieu l'espèce...
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2. |
Coton blanc
03:37
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ZRAN
J’arrête le rap...
C’est ce que je me dis et puis je recommence
Dans l’air, cet arôme rance n’inspire aucune romance
Ouvrier qualifié pour la misanthropie
C’est la mise à profit d’une colère qui s’atrophie
Ambition masquée quand on a le cœur lésé
On parle de sa femme à une collègue qu’on veut baiser
On grandit à force de fumer trop de résigne
Pour finir comme Odette dans le Lac des Cygnes
Insolence refoulée, assurance renflouée
Mauvaise réponse quand la voix de la raison est enrouée
Pour la beauté du geste, quand l’humeur périclite
On baise le monde dans nos têtes mais l’inverse est plus véridique
J’ai appris à mûrir dans les longs silences
Quand se taire devient la plus dure des confidences
Maladivement pudique, voilà à quoi mes choix me mènent
Et je ne sais pas être artiste, non, seulement moi-même
Nuancer des propos, des gros mots, des colères
Ainsi tourne mon cerveau parfois trop débonnaire
Je n’esquive pas vos mœurs par prétention
Non, c’est par conviction que j’emmerde vos conventions
À la fois généreux et démunis
La solitude nous isole et nous réunit
Alors écrire de bons sentiments quand on en manque chaque jour… ?
Va niquer ta mère avec tes chansons d’amour
REFRAIN
Quand les faux semblants tâchent le coton blanc
Amour et poésie, on fait des chansons sans
Quand les faux semblants tâchent le coton blanc
Amour et poésie, on fait des chansons sans...
SAMSON
Je relève la tête et le vide me regarde
Des années passée à pisser dans la tornade
On est, comme des arbres au cœur rongé
Observant les saisons et nos feuilles tombées
Naufragé sans bateau,
J’ai fumé le kilo de trop / lobotomie, entre quiproquo et compromis
La vie te bifle ça colle et faudrait tendre l'autre joue ?
Je crains de n'avoir que l'humour pour lui rendre les coups
Les générations passent comme des trains, sans dessous dessus
Et c'est dans le fond d'un wagon bar que je dessoûle déçu
J'ai rien à te promettre, j'ai rien à t'offrir
Ici, on attend l'avenir pour le meilleur et pour le pire
Tu peux te garder ta bienséance, ton putain d'honneur
L'ignorance, c'est le début du bonheur
Le cœur alarmé dans un corps décharné
Quand l'aurore est chargée par l'horreur du charnier
Les émotions me font peur, je m'en préserve
J'observe les sentiments pousser comme un tas de mauvaises herbes
On se fait des promesses de roses rouge remplies d'amour
Puis comme le lierre, on étouffe tout ce qu'on entoure
Oublie la peur des contraires, mélange bonheur et colère
Pour donner vie à un fils bien meilleur que son père
Pas venu trier les lentilles, ni conter fleurette
Va niquer ta race avec tes chansons de poète
REFRAIN
Quand les faux semblants tâchent le coton blanc
Amour et poésie, on fait des chansons sans
Quand les faux semblants tâchent le coton blanc
Amour et poésie, on fait des chansons sans...
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3. |
Aucune voix
03:54
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SAMSON
On veut me faire ressentir sa clémence
Que Dieu m'aide et ce depuis la naissance
Tant que je lui prête sans faute allégeance
Sans remettre en cause sa présence
Pour tout disciple, le doute se dissipe
Quand les mains au ciel dessinent une courbe mystique
Des fois, c'est vrai, les hommes, leur foi m'effraie
De croire, j'essaie face à l'effroi des faits
Si la religion l'aide dans les épreuves qu'il traverse
Alors Dieu créa l'homme... À moins que ce soit l'inverse ?
Simple réflexion, les questions sont légions
Sous la pression de mon crayon
Y a-t-il une vie après la mort, dis ?
Du bon dans l'excrément, les mécréants vont-ils au paradis ?
Est-ce que les péchés se compressent ?
Est-on pardonné du mal qu'on fait
Simplement parce qu'on le confesse ?
Je vois son existence comme une aberration
Sinon, qu'est-ce qu'il foutait avant la création ?
Je n'y crois pas une seconde
La religion n'est que de ce monde
Ni Dieu ni Diable, nous sommes seuls
Perdus entre nos cœurs et nos larmes
Nos bonheurs et nos drames
La bonté, la noirceur de nos âmes
Souvent auteur de tors irréfutables
Pour croire, je ne demande plus qu'à voir
Plus qu'à manger, plus qu'à boire
Et si l'on ne prouve pas l'évidence,
Alors je réprouve vos pénitences et purgatoire
Synagogue, Mosquée, Église
Que vos convictions excusent ma bêtise
Mais auprès de qui et de quoi, Alléluia
T'es qu'un homme, seul ton Dieu me jugera
ZRAN
Paraît-il que le silence parle quand les voix se taisent
Que tout prend sens et se révèle au grand jour
Que même les plus cyniques balayent leurs hypothèses
J’attends toujours mon tour...
Je ne vois que des êtres apeurés
Tous tête baissée, prêts à pleurer
Et peu apaisés avec leur ultimatum
Qui, par peur du dernier somme, confessent leur erratum
Que fait-on des promesses de l’Au-delà ?
De la nuit éternelle qui plie face à l’aube roi ?
Se contenter d’y croire ? Vraiment ?
Qui oserait me dire que la foi n’a rien d’arrangeant ?
Les règles sont malléables, peu semblent dérangés
À l’idée de pouvoir, à leur guise, y déroger
Je les sens tristes pour moi, mais qui est fou à lier ?
Moi ou ceux qui parlent de Dieu comme d’un voisin de palier ?
Cartésien...
Pas anticléricaliste
Mal et bien...
Tout ne se réduit pas en deux listes
Le berger et son crédo se veulent être un refuge
Mais le Clergé et le Très-Haut nous observent et nous jugent
L’enseignement du Pardon s’érode, revoilà le Déluge...
Athée convaincu, orphelin de foi
Rien ne me convient plus sous aucun de vos toits
J’ai construit ma propre exégèse
Si la colère est un feu, il m’en reste des braises
Mais ne croyez pas que je ne crois pas sans doute
Peu importe de savoir à qui la faute
Une seule question perdure en outre
Qui de moi ou Dieu a abandonné l’autre... ?
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4. |
Sale besogne
03:56
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SAMSON
Un seul par espèce, des barges, des paumés
Mais c'était moi le rappeur dans l'arche de Noé
J'aime manger la viande quand tendre est la chair
Je suis la paire de couille qui a engendré la terre
Sombre est le vinyle, file
On t'élimine pour des retombés minimes
Bonté divine !
Enfant de chœur dans la chaleur de la furie
Aucune de tes fleurs n'habillera mon fusil
ZRAN
Tu veux un truc sans pareil ? Bébé, ramène-toi !
Je me cure l'oreille et puis je te baise avec le même doigt
Impossible qu'on s'endorme sous le même toit
J'ai pour habitude de courir plusieurs lèvres à la fois
Je suis un de ces mecs pas assez « in », qui se dope à la caféine
Un côté Yang, un côté Yin, je rêve de sommeil sans codéine
Pour la musique, j'arrive zélé, sans crime
Je remets les gants, trime, et ponds d'élégantes rimes
REFRAIN
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
SAMSON
Alarmé, au parfum, gros tarpé tôt le matin
Fromage en sauce gratin, au carré tarte tatin
Affamé, haut la main, costard et mocassins
Je porte mes échecs comme une peau de chagrin
Pense qu'à picoler, qu'à décoller
Cas d'écolier, camisolé
Pas habitués à se voir capituler
Les murs de mon futur sont capitonnés
ZRAN
Et ta grosse bedaine bouge, toutes les deux semaines dans le rouge
Tu gruges, grattes et songes pendant que ruses et rage rongent
Pour partager la peine, où sont les volontaires ?
Les vrais amis ne se révèlent que dans les vents contraires
Ainsi s'introduit mon son, triste enculé !
Je ne veux pas que tu l'écoutes, non, je viens te l'inoculer
Je m'invite sur ton dancefloor : piste occupée
J'en ai marre de parler dans le vent en signaux de fumée
REFRAIN
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
ZRAN & SAMSON
Plein lune, les loups-garous sortent, tu les entends crier
Une vie à esquiver, resquiller
Je remplis des cendriers, vide des encriers
Fornique en poussant des cris de sangliers
Écrire au kilomètre ? Non ! Dis-le maintenant
Je me désinhibe et l'abîme, ravi, me prend
Je sors de ma chrysalide, d'un passage à vide
J'enregistre un disque, tout m'épuise et puisque
J'ai de la soie sous mes seufs,
Je suis pas là, je suis en teuf, je mets un doigt dans ta meuf
Puis deux, puis quatre, puis six
Ce qu'on veut ? De la beuf, du fiya, des saucisses !
Je fais des plans sur la comète
Fume des plantes, de la moquette
La vie, c'est quoi ? Un truc sans moralité !
Des hauts, des bas ? Autant la déshabiller !
REFRAIN
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
Sale besogne
Mettre de l'ordre quand les mots cognent
À l'école de la vie, mais sur le mauvais banc
Assis sur une comète, je me suis trompé de plan
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5. |
Les bricoles
04:23
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ZRAN
Accueille-moi dans ton antre...
Je sais que t’es impressionnée mais quand on aime tout rentre
Et ça te pend au nez
T’as la langue bien pendue, non ?
Je te cognerai les dents du fond
Tu verras l’étendue de mon
Talent qui est de plus en plus long
Pourquoi ce regard pour une chemise vite ôtée ?
Loin de moi l’envie de penser à... chipoter !
Faut que ça rentre, je le répète, je ne cesse de te le rabâcher
Si tu fais la forte tête, je serais contraint de te cravacher
Désolé si ça te pique, te gratte ou te blesse
Mais le seul vrai amour, Beauté, ça se passe dans les fesses
Oh ! Je me suis trompé d’entrée ? Pardonne cette petite fraude
Mais je brûle pour toi, je te le prouverai à la cire chaude
C’est vrai qu’on s’est bien trouvé, c’est une belle aubaine
Mon petit doigt me souffle l’endroit de tes zones érogènes
Inspire, expire, je t’aurai à l’usure
Ce que tu aspires m’inspire ces gentilles mesures
Tu es une source intarissable, normal que je t’use
Le poète qui sommeille en moi te voit comme sa muse
Viens attraper la valve et pomper debout
Ai-je ton aval pour te féconder les joues ?
REFRAIN
Tournevis
Tout se démonte
Tour de cuisse, cours de vice
N'ai pas honte
Des mots doux ?
Non, je rigole
Vise le trou, plante un clou
Les bricoles
Je veux te faire du mal sans te faire de peine (x 8)
SAMSON
J'aime quand tu t'effeuilles comme un arbre en automne
Que tes yeux me parlent dans un regard de gloutonne
Mais déboutonne rien, garde ton déguisement
Tu sais, j'ai tout mon temps, au moins jusqu'à l'épuisement
Frotte la lampe du génie
Sur ta langue, je m'épaissis
Si ta glotte rétrécie
Sache que mon sperme est béni
J'apparais, disparais dans les recoins
Tu t'es fourrée dans le pétrin, je suis dans le four et dans le moulin
Je perds le sens commun quand je suis au creux de tes reins
J’aime bien m’aventurer partout, je suis tout-terrain
Je te bois à la source, je te réveille en douce
Et tes fesses se retroussent au rythme des secousses
Prêt pour des sensations inconnues
J'ai des positions incongrues
Un éventail de choix mais que je te mette à l'envers ou à l'endroit
Mais pour te satisfaire, je n'ai que trois bras
Une cadence de cavalerie
Accélère, ralenti, accé-accé-accelère, ralenti...
Des paillettes, une carotte dans un coffre isocèle
Une boussole, un Disney, une mascotte, des jarretelles
Des menottes, de la colle, une pelote de ficelle
Deux paires de bottes, une motte de beurre demi-sel
Une panoplie de jouets et accessoires que tu redoutes
En cas de bricolage, je prévois toujours ma caisse à outs
REFRAIN
Tournevis
Tout se démonte
Tour de cuisse, cours de vice
N'ai pas honte
Des mots doux ?
Non, je rigole
Vise le trou, plante un clou
Les bricoles
Je veux te faire du mal sans te faire de peine (x 8)
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6. |
Un beau dimanche
02:54
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COUPLET 1
Mon crew de gros bâtards débarque à dos de dromadaire
Gonfle les voiles du Drakkar comme les seins de la fromagère
Bras en l’air, bois ta bière, vas-y tout schuss
On se noie tous dans la mousse comme des marins d'eau douce
Vin d’Anjou, noix de cajou, épices cajun, je veux
Faire le tour du monde en 80 vagins pieux
Seins qui tombent, fin du monde
Tant de chemins, aucun qui ne me corresponde
Financière est la bulle, mort accidentelle
Fais sauter l'opercule, je vais à l'essentiel
On t'enterre dans le nul, loin de ta clientèle
Ton gros cul gesticule dans de la petite dentelle
Acquiesce fière, la caisse claire
Traverse la pièce, caresse l'air
Patience et paresse en cadence se caressent
Sans carence d'adresse et tes oreilles se laissent faire
Mes aspérités glacent, pénibles hélas !
Les milles désastres, j'évite et trace
Défie les astres
On quitte l'espace, les mythes s'effacent
COUPLET 2
Comme un saut à l’élastique sans corde
Soudain le sens de la vie prend forme
Et tu te plains de ton triste sort... ?
Mais mourir sans nous connaître sera pire encore !
On raille les pâles copies pendant que braillent les malpolis
Moi, je ne vis que pour la graille, je fais de la maille et de l’aïoli
Et quand le dépit germe dans mon épiderme
Je ferme tout, j'hiberne et fume de fines herbes
Cuisine gastronomique, métronome astronomique
On tacle ta critique avec un style dichotomique
En trois lettres, on redéfinit le sens de l'astrologie
C'est dimanche, je tape un brunch sur une nyotaimori
Le jour se lève, l'horizon s'élargit, sens l'énergie
J’en fais état et sors de ma léthargie
Empiler les mêmes textes, répéter les mêmes thèmes
Rédigé en même termes, c’en est vide et même terne
Puisqu'on était présents à l’orgie
Sillons saignés, silence, applaudis !
Vision d’été, vacances : Palombie
Session pliée, mission accomplie !
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7. |
Immortel (feat. Sophie)
03:53
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COUPLET 1
Ça y est ! Sous nos regards amusés,
Tel un ver la terre nue disparait sous la fusée
La vue est dégagée sur un panorama immense
L'univers en destination de vacances
Fumée blanche comme la nuée des cimes
Ce monde froid m'a fait éternuer des rimes
Concert généralisé, inaudible octave
Décédé d'une mélodie grave
Aujourd'hui c'est loin, mais je vois demain
En vainqueur triomphant avant le générique de fin
Livre 4, verset 1, parole de oim aux terriens,
Baise-les toutes si t'as faim avec amour sinon rien
Pas d’exutoire à part l'art, on
Verra plus tard pour le pardon
C'est vers nulle part que nous partons
Et la lumière fut... ACTION !
Supra-luminique est la propulsion
Terrassés, livides, pris de convulsions
Dépasser le vide et sa condition
Rescapés de prime abord, frissons...
Récit partiel, odyssée spatial
Son séquentiel, spectre axial
On sillonne le ciel, rayonnent nos initiales
Un S et un Z quand résonne le signal
Comme moteur, on a tous un talent
En devenir l'auteur nous pousse de l'avant
Navigue à vue, l'anonymat comme récompense
L'arrivée n'est qu'un départ quand on avance
REFRAIN (Sophie)
Puisque ce n'est qu'un court passage
Une marche de l'ombre à la lumière
L'objectif est le voyage
La destination secondaire
Puisque le temps sème des adieux
Je veux jouir de l'essentiel
Plus important que vivre vieux
Je veux vivre immortel
COUPLET 2
Imbécile indécence, loin d'ici, plein d'essence
Sain d'esprit, quintessence, deux MCs seul en défiance
Investir l'impensable, Indocile grain de sable
dans le vide et peu stable, la machinerie s'élance
Trajectoire modifiée, crew authentifié
Travail intensifié alors autant s'y fier
Noir infini, points scintillants
Constellations d'écrits, trous de vers brillants
C'est une leçon de frime et tu peux enlever le "f"
Je n'ai aucune estime pour ceux qui brassent du zef
En musique, j'ai pris la plume, toi le gosier de merle
Et dans la vie j'enfile des culs, toi des colliers de perles
Ying yang, on réunit...
Big Bang, mythologie...
Investi la stratosphère où l'on se fixe
Sous l’œil du soleil, sous l'aile du phœnix
Pied sur la croûte terrestre, tête dans la voute céleste
Tout est leste, on nait, on vit, on meurt, reste
Prêt à te barrer, on est paré au vol
On est venu marquer le ciel à l'aérosol
On traverse la mort, mers, ports
Terres, flores, les ères et météores
Pour disparaître sans corps, et quand tout sera terminé
Il restera la lumière de ces fragments d'éternité
Tout quitter, monde vétuste,
Cycle brisé : tombe, fœtus
Destinée, vis hors d'elle
Exister, immortel
REFRAIN (Sophie)
Puisque ce n'est qu'un court passage
Une marche de l'ombre à la lumière
L'objectif est le voyage
La destination secondaire
Puisque le temps sème des adieux
Je veux jouir de l'essentiel
Plus important que vivre vieux
Je veux vivre immortel
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8. |
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Une épave...
Percée, bercée par les ronronnements, toute embuée, sale...
Nuit bleue, reflets d'asphalte pour le grand finale
Vapeurs dans l'habitacle, une bouffée blanche s'inhale
Encore de l'essence et du carburant
Le brouillard fendu par deux phares fumants
Une culotte sale dans la boite à gants
Une vieille capote et du Dafalgan
*=
Maux de tête *FLASH* pin-up, motel *FLASH*
Liqueur, toilette *CRACHE* départ en trombe *FLASH*
Adhérence lisse, puis tous les pneus crissent
Une sortie de piste en guise de terminus triste... NON !
Dérapage, réflexe, contrebraque
Poussière, sable, vision opaque
Prise de contrôle mécanique
Paysage uniforme par la vitre
Défilé de câbles électriques
Plaines sans vie, désertiques
Une terre où pousse plus
De fast-food que de cactus
Le cœur au bord de l'infarctus
Inclinaison du siège à 45 degrés,
Des fantômes sans visage ont le pouce levé
Pas d'arrêt possible, pour eux, déclinaison de l'offre
Le passé bâillonné tape dans le coffre
Et la chanson, elle saute : putain de poste !
Le silence est tout ce dont les souvenirs raffolent
Défait le toit ouvrant, martèle le klaxonne
Sixième vitesse et le compteur s'affole
Fais rugir la bête à rendre le moteur aphone
Dévale des kilomètres et des kilomètres de canyons
De désert, slaloms, carcasses de charognes
Pare-brise, volant, prunelle, paupière, paume, tunnel jaune...
Tout à coup deux lignes continues de lumière
Apparaissent et dessinent un vaste couloir
Figées, des particules en suspens dans l'air
Compression du temps, contraction de la mâchoire
La gravité s'inverse...
Direction diverse...
Les mains lâchent tout et cramponnent la banquette
Pendant que le pied presse l'accélérateur
Dernier carrefour mais le moteur s'entête
Les roues se soulèvent, défient l'apesanteur
L’apesanteur, l'apesanteur, l'apesanteur... L’APESANTEUR !
Absence de vide, le vide me prend
Dans un silence assourdissant...
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9. |
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Ébloui par toutes ces lumières qui dansent
Et m'éclairent dans le noir
Dans un véhicule fait de chair et d'essence
Les paupières en plein phares
La sueur dégouline du capot, s'évapore
Au contact de matières
À bord d'un vaisseau sans chevelure dont le corps
Laisse échapper de l'air
Le calme à perte de vue me scrute, perdu dans un désert organique
Un seul corps, un seul but, nourrit par les murmures d'une pensée chimérique
Tremblement, je sens l'appel du temps sur ma nuque en sueur
Un seul souffle, un seul mot, un géant de néant sort de sa torpeur
L'univers sort de sa stase, se courbe et s'étire
Mammifère composé d'étoiles, de doutes et soupirs
Longtemps clos dans le noir, son cœur refusait de s'ouvrir
Mais percé, il laisse un flot de couleurs en sortir
Un rouge feu pour que tous s'embrase
Un vert vif pour que tout germe
Un ciel violet et bleu où des phrases
Écrites à l'encre blanche mènent la peinture à son terme
Étincelant langage qui illumine les âges
Et révèlent en son sein des vestiges tapis dans l'ombre
Extraordinaires voyages, images et paysages
D'autre temps, d'autres tons, sortis d'outre-tombe
Plus de ce monde, pluie de secondes
Bruit qui retombe, l'infini nous inonde
Soudain léger, l'ataraxie
M'entraîne aux confins de la galaxie
Désagrégé, l'apoplexie
Libère enfin les chaînes de l'esprit
Paralysie...
Seulement vêtu d'une douce euphorie
Soif de sursis, le temps se plie
À ma volonté et se raccourcit
Troubles de la perception
L'histoire remonte son fil en inversion
Des pyramides de Gizeh, à celles de Yucatán
Leurs bâtisseurs viennent me guider, je plonge dans les flammes
Apprivoiser le feu dans des grottes exigües
Les singes se redressent pour marcher en tribus
Accroché au météore qui va frapper la terre
Anéantir les dinosaures, revenir à l'ère glacière
Le noir s'intensifie, l'espoir, rapetissi
Face à l'impéritie, qu'il en soit ainsi
Scrute le vide, l'immensité qui s'annonce
Donne un sens à la question sans réponse
Atteint le point, le point de non-retour
Zéro point zéro-zéro sur le compte à rebours
À l'aube des Âges sombres, en stase
Avant les premières secondes, l'étoile s'embrase...
Et soudain, dans le ciel
Au firmament, une étincelle
Incandescente et si belle
Sous la cendre, elle se révèle
Dans son cœur : une explosion
Des couleurs à profusion
Nébulaire aux milles éclats
Spectaculaire : Supernova
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10. |
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Spectaculaire, Supernova...
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